Que signifie être un bon manager ?
Avons-nous les bonnes compétences pour être manager ?
Est-ce que nous sommes tous capables de devenir de bons managers ?
Y-a t il une ou des prédisposition(s) pour devenir manager ?
Au-delà de cette connaissance, il doit également avoir plusieurs qualités de type “soft skills” : capacité à prendre une décision, leadership, empathie, écoute, pour n’en citer que quelques-unes.
Dans les grandes lignes, cette définition est celle que nous retrouvons dans de nombreux articles sur le sujet. Chez Teelt, nous faisons une veille continue sur la question du management et des compétences liées, qui est centrale pour le développement de notre solution d’onboarding, puisqu’elle permet précisément d’aider les managers RH dans leur rôle, mais aussi de sécuriser ou de donner un bon départ à la relation entre manager et nouvelle recrue partout dans l’entreprise.
Découvrez nos 5 propositions de solutions-réponses aux questions ou injonctions que vous avez très probablement déjà entendues en entreprise concernant les compétences du manager.
- Si un bon manager doit également être un bon technicien et connaître parfaitement les enjeux liés à la production, son rôle demande aussi un savoir-être spécifique et des compétences managériales.
Lorsque l’on pense à un manager, souvent deux trajectoires se dessinent : soit le manager est un membre de l’équipe qui a été promu, soit il est nouvellement recruté dans l’entreprise. Dans le premier cas, l’atout du manager est sa très bonne connaissance de la production du service qu’il aura à gérer. Pour la seconde situation, même si la connaissance des process sera moins précise, ce recrutement permettra aussi de soulever des points pertinents, peut-être sous la forme d’un rapport d’étonnement. Dans les deux cas, le manager obtient le poste grâce à sa très bonne technicité et ses compétences.
Comme l’indique UpToo, un bon manager doit bien sûr avoir développé des hard skills qui le positionneront comme leader, mais cela ne sera possible qu’à la condition d’un sens aigu de ce qu’est le management. Déployer un discours positif, déléguer, communiquer, susciter la motivation, anticiper : autant d’attitudes à adopter pour être un bon manager. Tous les très bons techniciens ne sont pas des managers. Cela s’apprend !
En bref : la technicité est fondamentale… mais elle ne fait pas tout !
- Un manager est une personne capable de réagir avec souplesse aux changements de son environnement.
Les managers sont confrontés à de nombreux défis qui compliquent la réalisation de leurs objectifs. L'exigence de transformation numérique nécessite une adaptation constante aux nouveaux outils et processus, tandis que les modèles de travail à distance et hybrides imposent des enjeux de communication et de cohésion au sein d'équipes dispersées. Par ailleurs, les attentes croissantes des collaborateurs en matières de bien-être et de flexibilité obligent les managers à créer des environnements de travail engageants. Enfin, les incertitudes économiques et les changements organisationnels fréquents augmentent la pression sur les managers pour qu'ils restent agiles et maintiennent la motivation de leurs équipes.
Toute la complexité du rôle de manager réside dans un équilibre approprié entre répartition des missions, suivi de la production et transmission.
Un manager délègue des missions, mais pour pouvoir le faire en étant légitime, il doit aussi être capable d’assumer ces missions afin d’en connaître toutes les complexités, d’évaluer le temps de travail, de donner toutes les informations à leur bon déroulement.
Le manager doit donc être un technicien aguerri, à la fois pour être écouté, et pour gérer au mieux son équipe. Certes il n’est pas à 100% de son temps dans l’exécution, mais il doit être en mesure de se déporter dans la phase de production, lors d’un pic d’activité, pour en comprendre les nouvelles problématiques ou bien pour faire la démonstration à son équipe de sa légitimité à la gérer.
En bref : un manager n’est pas dans l’exécution… mais il doit pouvoir s’y intégrer à tout moment !
Le terme de “manager augmenté” est utilisé pour désigner le manager de demain, celui qui devra composer avec la technologie. Si cela représente un atout - un soutien technologique qui permet aussi d’automatiser les tâches répétitives -, il peut aussi être déroutant de manager en collaboration avec une intelligence artificielle ou a minima, avec un système automatisé. De la notification de votre agenda numérique 10 minutes avant un call à la mise en place d’automation, l’écart est important.
Focus RH proposait déjà en 2018 un article sur le sujet de l’IA et du management. 4 compétences sont précisées dans cet article : problématiser, interpréter les data, avoir un esprit critique, et apprendre de l’Intelligence Artificielle.
Avec l’évolution de la technologie, une augmentation significative du flux de data est à anticiper pour les futurs managers.
Ce point nous paraît essentiel car il reflète également notre engagement envers les managers RH : notre plateforme d’onboarding RH est conçue pour que les recrutements soient optimisés, que les tâches répétitives soient automatisées, afin de faire gagner du temps aux managers. Ce temps est précieux : il pourra être mis à profit pour passer plus de temps au contact des équipes, ou bien pour analyser des datas de façon collective et décider de plans d’action plus immédiats.
En bref : un manager doit savoir jongler avec la data et partager l’info avec ses équipes… et se créer l’occasion de le faire pour donner toute sa place à la force de l’intelligence collective !
Douter, c’est être incertain de la conduite à tenir. S’il est tout à fait normal de douter au sens de “se poser de bonnes questions” ou “se remettre en question”, il faut prendre garde à ne pas tomber dans des extrêmes : douter à tel point d’être paralysé, ou douter sur absolument tout.
Il est évident qu’un manager doute. Le point de bascule se situe au niveau de l’état d'esprit du manager. Comme le précise Tara Sophia Mohr dans un article de la Harvard Business Review, “la différence d’état d’esprit entre la voix du doute et celle de la pensée réaliste” peut-être bloquante. Il est important de mettre de côté des croyances limitantes - “on n’y arrivera pas” - et de passer à l’action. Une solution pourrait être de solliciter son équipe sur ce qui pose question afin d’initier une prise de conscience et une réflexion collectives.
En bref : Il ne s’agit pas de confiance en soi. Mais d’une capacité à gérer ses appréhensions et à agir !
Un manager doit être en mesure de motiver ses collaborateurs. Et c’est d’ailleurs tout l’objet de sa mission !
Pour cela, une seule solution est envisageable : l’adhésion de l’équipe.
La complexité d’une équipe est sa diversité. Un stagiaire n’aura pas les mêmes codes qu’un cadre expérimenté et comme l’indique Welcome to the Jungle dans sa série SOS Manager, ces situations ne se résolvent qu’à partir du moment où le cadre des échanges est revu, adapté aux deux interlocuteurs. À défaut de s’imposer, convaincre permet d’inclure ses collaborateurs dans la prise de décision, ou tout du moins, de leur donner la parole sur des sujets importants pour l’entreprise.
Si l’organisation de l’entreprise est pyramidale, cela n’empêche pas de prévoir des temps d’échanges, bien au contraire. Prendre connaissance des nouvelles difficultés au niveau de la production, ajuster les temps dédiés à la réalisation de certains projets, adapter le plan de charge : ces responsabilités incombent au manager, et il ne pourra mener à bien sa mission sans la coopération de ses collaborateurs.
En bref : Un manager n’a pas besoin de s’imposer… il sait écouter, convaincre et embarquer avec lui son équipe !
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Produire de la data dans un format lisible pour l’analyse, proposer des solutions automatisées pour aider les managers dans leur gestion quotidienne, faciliter l’intégration des nouvelles recrues et permettre à tous de gagner du temps : notre solution d’onboarding RH est construite pour les managers et leurs préoccupations sont par ricochet, les nôtres.