13.7.2023

Imanis, acteur solidaire x Teelt retour d’expérience

Le retour d'expérience client Imanis
Imanis Acteur Solidaire - Teelt

Révolutionner l'Onboarding dans le Milieu Associatif

Proche de la Fondation Abbé Pierre, elle œuvre sur le terrain de l’urgence sociale, de la solidarité internationale, de l’habitat, de la santé et de la protection des Femmes. Grâce à notre collaboration, nous avons pu plancher sur les enjeux d’onboarding dans le milieu associatif, une nouveauté pour Teelt ! Nous avons eu l’occasion d’échanger sur ce sujet avec Jean-Noël GUILLAUME directeur général d’IMANIS.

Imanis : de 2 à 150 collaborateurs

Pour Jean-Noël GUILLAUME, l’engagement a commencé très jeune avec le secourisme. “Je voulais connaître les gestes qui sauvent”. À 25 ans seulement, il prend la présidence de la Croix-Rouge française - délégation du Loiret. Après 15 année d’engagement dans cette aventure, l’occasion lui est offerte de prendre la tête d’IMANIS, une petite association de territoire qui compte à l’époque 2 collaborateurs. Ils sont aujourd’hui 150 et rayonnent sur le Centre- Val de Loire et l’Occitanie. Jean-Noël GUILLAUME est resté fidèle à son engagement de jeunesse : porter secours aux personnes vulnérables, les accompagner vers plus d’autonomie. IMANIS, c’est aujourd’hui 2000 contacts tous les jours, réels ou à distance. 150 “équipiers” : médecins, infirmiers, travailleurs sociaux mais aussi des bénévoles(coiffeurs, cuisiniers, etc.) IMANIS a donc connu en 20 ans une croissance importante et l’enjeu de recrutement est bien sûr devenu central pour assurer leurs missions. Or, le médico-social est un milieu qui subit une forte tension et l’organisation a dû s'adapter à cette contrainte.

Recrutement : “Si on prend notre temps, les talents s’envolent ailleurs”

“Les infirmières, les médecins, les travailleurs sociaux sont des denrées rares ! Il n’est pas rare qu’il manque 20% de l’effectif nécessaire dans les organisations du secteur. Aujourd’hui chez IMANIS, lorsqu’une infirmière envoie un CV, elle est reçue dans les 48h en entretien. Si on prend trop notre temps, les talents s’envolent ailleurs”

C’est à cette réalité qu’IMANIS fait face chaque jour. La réactivité ne suffit plus, il faut être rapide ! Or cette rapidité forcée est une vraie épine dans le pied des recruteurs : “Nous travaillons avec des publics vulnérables. On doit bien connaître les équipiers que l’on recrute. On demande un casier judiciaire bien sûr mais il faut également, dans un temps très court, faire véritablement leur connaissance.”

C’est donc un contre la montre dans lequel s’est lancé IMANIS pour recruter destalents et formaliser leur embauche. “On est une grosse machinerie, entre lescontrats et les documents de travail, il y a un gros enjeu administratif chez nous”

Onboarding : “Dépasser les échecs répétés au moment du recrutement”

Lorsque Teelt a rencontré IMANIS, ils rencontraient un problème récurrent : ils perdaient des talents entre le moment de l’embauche et le premier jour de travail. “C’était extrêmement frustrant. On perdait des gens en 15 jours seulement, ça faisait comme une cassure. On a compris qu’il fallait embarquer les gens tout de suite. Désormais, on programme un entretien en 48h, on laisse maturer une nuit et dès le lendemain : un petit mail pour s’assurer qu’on part bien ensemble. Là, on transforme l’essai. On est quasiment à zéro échec.”

Et la démarche d’onboarding d’IMANIS ne s’arrête pas là. Avec le temps, 10 parcours ont été créé sur la plateforme pour motiver les équipiers mais aussi les former, en cycle court. “On a pu faire de la dentelle. Un médecin n’a pas les mêmes attentes qu’un travailleur social. On a pu créer des parcours très personnalisés.”

Digital : “L’associatif n’a pas d’autres choix que de se digitaliser”

En se saisissant d’un outil digital d’onboarding, IMANIS a opéré un vrai changement de culture. “Ça nous facilite tellement la vie ! On ne voudrait pas revenir en arrière. On centralise l’administratif des deux régions sur lesquelles nous sommes, c’est beaucoup plus simple ”Aux yeux d’IMANIS, l’associatif et en particulier le médico-social doivent passer lepas du digital. “Bien sûr il faut faire attention à la data dans nos milieux encore plus qu’ailleurs. Mais je crois qu’on n’a pas le choix que de se digitaliser. Il y a ceux qui vont prendre le virage et ceux qui vont disparaître

L’expérience Teelt : “le digital n’exclut pas l’humain”

Jean-Noël GUILLAUME a aujourd’hui la conviction que l’onboarding digital a un rôle important à jouer dans le monde associatif ; une conviction qui est venue balayer ses réserves de départ.

“Nous sommes des spécialistes du lien. À ce titre, ma première crainte face à cet outil dématérialisé était de perdre le contact humain qui est au cœur de notre action. En fait, ce n’est pas le cas, au contraire. Le digital, ça peut être du lien, ça peut même renforcer le lien si on y met vraiment de l’humain derrière. C’était une erreur de penser que ça nous éloigne des gens.”

LE TEEPS de Jean-Noël Guillaume

“Il n’y a pas de la magie ! Ceux qui arrivent à recruter aujourd’hui sont ceux qui arrivent à transmettre leurs valeurs et à embarquer les talents dès l’entretien d’embauche. Il faut être rapide, agile et créer du lien”

 Découvrez ses teeps dans cette vidéo.